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Foire Aux Questions (FAQ)

Comment la qualité de l'air est-elle calculée pour ma position?

L'application affiche le résultat calculé par un modèle pour votre position qui est actualisé toutes les heures. Pour évaluer la qualité de l'air à court terme (sur une base journalière ou horaire, nous utilisons un indice de qualité de l'air. Cet indice rassemble en un seul nombre représentatif les concentrations de plusieurs polluants de l’air ambiant.

L'indice fourni par l'application n'est pas uniquement basé sur les résultats de toutes les stations des réseaux de surveillance , la station la plus proche pouvant être éloignée plusieurs kilomètres. Les concentrations mesurées à toutes les stations de surveillance sont ajoutées à un modèle mathématique, qui prend également en compte les données d'émissions (trafic, industrie et navigation) et les conditions météorologiques (direction et vitesse du vent). Ce modèle mathématique calcule ensuite des cartes détaillées de la qualité de l'air pour l'ensemble du pays. Les résultats pour le dioxyde d'azote, les particules fines et l'ozone sont combinés sous la forme d'un indice dans l'application.

L'indice affiché par l'application vous donne également une évaluatiuon de l'impact à court terme sur la santé

Lire ici comment l’indice prend en compte les effets à court terme sur la santé.

Pour le calcul de l’indice global de qualité de l’air, les sous-indices de chaque polluant sont calculés sur la base de l’échelle de graduation du tableau ci dessous. Le sous-indice le plus élevé définit l’indice global de qualité de l’air.

 

Indice Classification PM10 - Moyenne journalière
(µg/m³)
PM2.5 - Moyenne journalière
(µg/m³)
O3 - Max 1 h/j
(µg/m³)
NO2 - Max 1 h/j
(µg/m³)
1 excellent 0 - 10 0 - 5 0 - 25 0 - 20
2 très bon 11 - 20 6 - 10 26 - 50 21 - 50
3 bon 21 - 30 11 - 15 51 - 70 51 - 70
4 assez bon 31 - 40 16 - 25 71 - 120 71 - 120
5 moyen 41 - 50 26 - 35 121 - 160 121 -150
6 médiocre 51 - 60 36 - 40 161 - 180 151 - 180
7 très médiocre 61 - 70 41 - 50 181 - 240 181 - 200
8 mauvais 71 - 80 51- 60 241 - 280 201 - 250
9 très mauvais 81 - 100 61 - 70 281 - 320 251 - 300
10 exécrable >100 >70 >320 >300

 

L'application ne montre pas l'impact d'émissions très locales, de même les situations en temps réel et exceptionnelles ne sont  pas appréhendées par le modèle.

Quelle est la fiabilité du calcul du modèle derrière l'application?

Les comparaisons avec les résultats de mesure montrent que le modèle peut estimer la qualité de l'air avec une fiabilité suffisamment élevée par rapport aux exigences de qualité scientifiques actuelles. Cependant, un modèle ne peut jamais calculer complètement correctement la qualité de l'air et une incertitude subsiste. Dans certaines localisation spécifiques,la qualité de l'air peut-être surestimée ou sousestimée.

La modélisation dont l'application vous donne le résultat est une combinaison de l'interpolation RIO avec le modèle IFDM. Les deux outilss ont été minutieusement testés sur la base de mesures complémentaires et sont alimentés en permanence avec des données actualisées sur la qualité de l'air.

Plus d'infos sur le fonctionnement d RIO-IFDM

Pour chaque calcul, il existe un risque de surestimation ou de sous-estimation de la situation réelle. Par exemple le modèle RIO-IFDM ne traite pas actuellement les effets des « street canyons » (rues étroites bordées de bâtiments haut en continu et dans lesquelles la dispersion des polluants est mauvaise), et les concentrations sont sous-estimées dans ces "street canyons"

Pour prendre en compte ce type de situation et mieux évaluer la qualité de l'air dans les rues étroites , un troisième module (OSPM) a déjà été intégré à la chaîne RIO-IFDM. Cette chaine RiIO-IFDM-OSPM est déjà appliqué aux cartes annuelles de qualité de l'air pour la région flamande qui montrent l'impact à long terme. Mais ceci nécessite beaucoup de calculs et n'est pas applicable pour une information actualisée en continu (fréquence horaire) lde la qualité de l'air. Un certain nombre de contraintes techniques doivent d'abord être résolues. L'extension à l'ensemble de la Belgique nécessite également un travail important de collecte et mise en forme des données d'entrée alimentant le modèle.

Nous travaillons constamment à l'amélioration de la qualité des modèles de qualité de l'air et des résultats fournis sur notre site ou dans l'application.

CurieuzeNeuzen a donné un résultat différent de celui de l'application?

C'est possible et logique. Dans le cas de CurieuzeNeuzen, seul le dioxyde d’azote a été mesuré pendant un mois. Le résultat a été converti en moyenne annuelle et testé par rapport à l'objectif à long terme de dioxyde d'azote.

Le projet "CurieuzeNeuzen" portait sur la mesure du NO2 pendant un mois. A partir de ces mesures mensuelles, une valeur moyenne annuelle a été extrapolée et la qualité de l'air évaluée par comparaison à la valeur limite européeenne , 40 µg/m3 , qui est identique à la valeur recommandée par l'Organisation Mondiale de la santé. L'évaluation a également été faite par  rapport à la moitié de ce seuil, soit 20 µg/m3 qui est la valeur à partir de laquelle l'OMS évalue l'impact santé du NO2. IL s'agit donc de l'exposition long terme. Et effectivement l'etude a mis en évidence de nombreux dépassements de ce seuil.  L'indice BelAqui et son échelle pour le NO2 sont basés sur l'exposition court terme  pour laquelle la valeur limite EU est de 200 µg/m3 en moyenne horaire. 40 µg/m3 en moyenne horaire correspond à l'indice 2 (très bon)

Plus d'info sur CurieuzeNeuzen

Quelle est la différence entre les effets à court et à long terme de la pollution atmosphérique?

L'application BelAIR donne une idée de l'impact à court terme (les effets aigus) de la pollution atmosphérique actuelle. Cela peut changer d'heure en heure. Mais en plus des effets aigus à court terme, la pollution atmosphérique provoque également des effets à long terme ou chroniques.

Les effets aigus sont par exemple une agravation de l'asthme ou un problème cardiaque (infarctus). Les effets chroniques sont, par exemple, un risque accru de maladies cardiaques et pulmonaires ou de cancer du poumon.

Pour le dioxyde d'azote (NO2), l'Organisation mondiale de la santé a recommandé des limites d'exposition afin de nous protéger des effets à court et à long terme. Le NO2 est un bon indicateur lié au trafic (meilleur que les particules) et est l'un des polluants atmosphériques inclus dans l'indice de qualité de l'air présenté par l'application BelAir.

Les valeurs recommandées par l'OMS sont:

  • - limite horaire (court terme): 200 µg/m³
  • - limite annuelle (long terme): 40 µg/m³

 

L'application donne une évaluation de l'impact à court terme. Si une concentration de 100 µg/m³ NO2 (la moitié de la limite horaire de l'OMS) est calculée à un certain endroit, l'application donne l'indice 4 (bon).

Mais si la moyenne annuelle au même endroit est de 50 µg/m³ (supérieure à la limite annuelle de l’OMS), cela est considéré comme médiocre.

Les effets aigus (à court terme) se produisent donc à des concentrations nettement plus élevées. Les effets chroniques sont le résultat d’une exposition prolongée.

En raison de l’évaluation différente de l’impact à court terme et à long terme, il est possible que l’application BelAir présente une bonne qualité de l’air à une heure et à un lieu donnés, alors que la qualité moyenne annuelle de l’air la est médiocre.