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Moyenne annuelle NO2

Moyenne annuelle NO2 | 19ème valeur horaire la plus élevée en NO2

Les données ci-dessous ont été calculées sur base des valeurs fournies par la technique d’interpolation RIO (résolution spatiale de 4x4 km²). Les chiffres sont donc représentatifs de moyennes sur des cellules de grille de 4x4 km², ce qui signifie que les concentrations locales peuvent donc être sensiblement différentes.

La valeur limite annuelle européenne pour la protection de la population est de 40 μg/m³. Cette valeur limite s’applique pour toute la Belgique depuis 2015. Les moyennes annuelles les plus hautes sont observées dans les zones urbaines, ce qui n’est pas surprenant étant donné le lien entre les émissions de NO2 et le trafic routier. Depuis 2014, il n’y a pas une cellule de 4 x 4 km² ayant une moyenne annuelle supérieure au seuil européen de 40 µg/m³.

Evolution des percentiles

La figure représente, par le biais de diagrammes en boîtes (« boxplot ») l'évolution temporelle du minimum, du 25ème centile (P25), du 50ème centile (P50), du 75ème centile (P75) et du maximum des concentrations moyennes annuelles en dioxyde d'azote en Belgique. La moyenne spatiale belge est représentée par les cercles bleus.

Diagramme en boîte des concentrations moyennes annuelles de NO2 (μg/m³) sur la période 1990–2022 en Belgique. La moyenne spatiale est représentée par les cercles bleus. Toutes les données ont été calculées sur base de la technique d'interpolation RIO.

Cliquez ici pour de plus amples détails concernant l’interprétation des diagrammes en boîtes.

Evolution des moyennes régionales

La moyenne spatiale annuelle est de 11,2 μg/m³ en Flandre, 16,9 μg/m³ à Bruxelles et 6,9 μg/m³ en Wallonie. En outre, la moyenne spatiale annuelle sur l'ensemble de la Belgique, compte tenu du nombre d'habitants par cellule (soit la moyenne ponderée en fonction de la population) s'élève à 13,4 μg/m³. Cette valeur est nettement supérieure à la moyenne spatiale annuelle sur la Belgique non ponderée en fonction de la population (8,9 μg/m³), ce qui reflète le fait que les cellules les plus habitées sont également celles qui présentent les plus fortes concentrations moyennes annuelles de NO2 (à savoir les zones urbaines).

Evolution de la moyenne annuelle de NO2 en Belgique sur base de la technique d'interpolation RIO.

Tendance spatiale

La diminution des concentrations moyennes annuelles de NO2 en Belgique est plutôt limitée sur la période 1990–2022. Les décroissances les plus marquées (entre 2,00 et 2,15 % par an) sont observées dans le sud du pays.

Tendance (% par an) des concentrations moyennes annuelles de NO2 au cours de la période 1990–2022. Toutes les données ont été calculées sur base de la technique d'interpolation RIO.